Quoi qu'on en dise, la ruralité a ses moeurs et coutumes, différentes de celle de la ville; Comme chante le poète, on est toujours "le con qui est né quelquepart", et par concéquent, on naît, et reste souvent con, quelquepart.A Mugron, comme dans tous les villages, tout le monde se connaît. On y a la même histoire commune, al paÏS ON SAIT QUI EST QUI, on a connu le grand père de tel ou tel, on sait s'il était paysan, s'il avait une maitresse, de où il tenait ses sous, etc, etc.Tout le monde sait tout sur tout le monde. LES HABITUDES SONT LES HABITUDES; ON Y VA DOUCEMENT, c'est la règle.Et puis les temps ont changé.Les gens de la ville, les parisiens, les estrangers trouvent du charme à ces vielles batisses, et même, trouvent du plaisir à s'encanailler à la campagne. TOUT LE MONDE IL EST BEAU ET GENTIL! Enfin...au début, et s'il ne vient que de temps en temps.Mais s'il reste, à demeure, là, les choses se compliquent un peu.Etrangement, les sourires se font plus rares.Les rapports se compliquent.Exemple: Pas question de se présenter au conseil municipal, car vous n'avez pas d'aïeux au cimetière, et il vous faudra des années et des années pour y prétendre.L'étranger qui s'implante est ressenti comme suspect dans un premier temps. ON SAIT PAS QUI IL EST!.Il a des sous le plus souvent, car pour acheter une ruine destinée à la démolition, il faut etre un peu fada, et riche.Pas d'accent, pas les mêmes mots...Et puis, le parpaing et si beau et si pratique, qu'on ne comprend pas acheter ce tas de pierre?Malheur à lui s'il a un projet, une ambition!...Ben oui quoi...ça pourrait faire bouger les habitudes, pointer du doigt les imcompétences, PEUT-ETRE IL CONNAIT DU MONDE...bref...Faire de l'ombre! Donc: Pas facile! Délicat.Mais tout cela tend à disparaitre.Tant mieux!Pourquoi?D'abord parce que l'apport "d'étrangers" nouveaux est de plus en plus important, à tel point qu' ils deviennent la majorité, et prennent les rennes des communes.Les cas sont fréquents.Et puis si cela n'es pas les cas, les maires "indigènes" ne sont plus les bourrus d'avant. Ils ont fait des études, sont frevents adeptes de LIBERTE, d'EGALITE, de FRATERNITE, pour TOUS, Quel qu'il soit: noir, jaune, rouge, de droite ou de gauche.Un élu d'aujourd'hui, est un homme libre et de bonne moeurs!Celui-là au contraire, accueillera tout nouvel arrivant comme une opportunité pour sa commune.Sa différence, s'il y a différence, l'enrichira.Il le considèrera comme un partenaire potentiel.LE MONDE CHANGE, et il le fait changer dans le bon sens.D.D.